« Il faut savoir tirer les bienfaits d’une crise. » Dès les premières minutes de son discours de politique générale, prononcé mardi 14 octobre, Sébastien Lecornu a donné le ton, affirmant que « la France doit avoir un budget, parce qu’il y a des mesures d’urgence à prendre, sans attendre ». Il a exhorté les députés à « avancer, ensemble, dans un monde fracturé mais plein d’opportunités », installant une rhétorique volontariste qui peine toutefois à masquer les tensions parlementaires, avec des motions de censure déposées par La France insoumise et le Rassemblement national, prévues dès jeudi matin selon le calendrier fixé en conférence des présidents.
La question budgétaire a été placée au sommet des priorités. Le déficit public devra être ramené sous les 5 % du PIB à l’issue du débat ...
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Gazette des Communes
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