Des caméras, des algorithmes… et des écrans noirs. A Massy, une commune plutôt tranquille de l’Essonne, les vidéo-opérateurs ne perdent plus de temps devant leurs écrans. « Quand je veux savoir quelque chose, je lance un scénario et j’analyse ensuite les résultats », explique Régis Lebeaupin, responsable de la vidéoprotection à la police municipale.
« On avait, dans une rue de la ville, toujours le même problème : des usagers qui empruntent régulièrement un sens interdit, poursuit l’agent. La vidéoprotection nous a permis d’identifier qu’il s’agissait des salariés de la même entreprise et que cela se passait toujours aux heures d’arrivée et de départ. Plutôt que de faire du répressif, on a fait passer un mot à la direction de la société. »
Avec la vidéosurveillance classique, il aurait fallu passer des heures devant les caméras. « Là, j’ai simplement entré quelques informations dans le logiciel avant de partir et, le lendemain, récupéré toutes les informations qui m’intéressaient », relate Régis Lebeaupin.
Détection en temps réel des dépôts sauvages, gestion des sens interdits, détection de maraudage, surveillance des intrusions dans les bâtiments communaux… Au centre de ...
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité