Encore plus de capteurs, une utilisation encore plus poussée de l’intelligence artificielle, et même des caméras sans objectifs… Réunis par l’Association nationale de la vidéoprotection (AN2V), une structure qui regroupe des entreprises du secteur, des industriels de la vidéosurveillance viennent de plancher, à l’occasion d’une conférence, sur le futur de leur métier à court et moyen terme.
Ainsi, Thomas Wolski, l’un des cadres de la société Bosch security systems, estime que dans un horizon proche les cahiers des charges des appels d’offres vont être étoffés sur le volet de la sécurité des données. “Ce n’est pas encore tout le temps le cas”, regrette-t-il, alors que la cybersécurité est une question aigüe pour ces matériels sensibles car très intrusifs.
De même, ce cadre souligne la demande forte des clients finaux pour “avoir plus qu’une image ou une caméra”. “L’intelligence artificielle sera encore plus prédictive et mature, signale-t-il de manière générale. Elle deviendra, si elle ne l’est pas déjà, un critère clé dans les cahiers des charges.”
Plus d’objets connectés couplés aux caméras
Une autre évolution à court terme anticipée par Laurent Scetbon, l’un des cadres de Hikvision, est celle de la multiplication des objets connectés, qui doivent booster les capacités de surveillance des caméras. Il s’agit par exemple des détecteurs thermiques et des capteurs de chute, qui permettent de
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