Chaque année, les organisations de retraités, de familles et de professionnels demandent la sanctuarisation des réserves de la CNSA. Cela a été de nouveau le cas par le biais une fois de plus d’une motion. Dans un communiqué du 22 novembre, l’association des Directeurs au service des personnes âgées (AD-PA) dénonce le fait «qu’une fois de plus l’État procède à des tours de passe-passe financiers, reprenant des crédits déjà votés pour augmenter en apparence les budgets, et détournant de nouveau des crédits, notamment pour financer les départements dont il a lui-même diminué les budgets ».
100 millions pour les départements « sous tension »
Dans le cadre de l’examen du budget 2018, les représentants de l’État ont en effet annoncé que la CNSA contribuera à hauteur de 100 millions d’euros au « fonds de soutien exceptionnel aux départements sous tension financière du fait du poids de leurs dépenses sociales ». La participation de la CNSA bénéficiera aux départements dont les dépenses d’allocations individuelles de solidarité (et donc pas seulement l’APA et la PCH mais prinicpalement du RSA) sont particulièrement élevées au regard de leurs ressources. Cette dépense sera financée sur les fonds propres de la Caisse.
Une motion a donc été voté par les membres du conseil de la CNSA (29 voix « pour » et 43 abstentions) pour demander aux services de la CNSA « de définir, de concevoir et de mettre en œuvre un dispositif de gestion prudentielle de ses “fonds propres” issus du report des résultats des exercices antérieurs. »
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Gazette des Communes, Club Santé Social
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