« La mesure la plus intéressante de ce plan est la prévisibilité du budget dédié à la restauration du patrimoine sur le quinquennat, un budget légèrement en hausse » tranche Vincent Chauvet, le maire (LREM-Modem) d’Autun (Saône-et-Loire, 15 000 hab.) (1), « le reste est sympathique mais c’est surtout de la communication ».
Programmation des restaurations
En effet, l’annonce faite par Françoise Nyssen d’accorder une hausse de 5% au budget dédié à l’entretien et à la restauration du patrimoine pour 2017 en le portant à 326 millions d’euros et de s’engager à le « sanctuariser » sur la durée du quinquennat est celle qui a fait mouche auprès des élus.
À Sedan (Ardennes, 20 000 hab.) (2), le maire (PS), Didier Herbillon se « réjouit de cet effort qui permet aux collectivités d’avoir une vision et de pouvoir programmer ». De son côté, Marie-Jeanne Breguet, maire (Modem) de Civrieux (Ain, 1500 hab.), salue également l’initiative, mais avec prudence : « Cela va dans le bon sens, mais il faut voir exactement comment les budgets seront alloués et surtout quel patrimoine sera fléché en priorité ».
Pas de crédits pour le petit patrimoine
Car Marie-Jeanne Béguet (3) s’inquiète surtout
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