Ils explorent. Ils défrichent. Ils investissent. Les médiateurs sociaux, historiquement présents « au bas des tours » ou aidant les plus démunis à accéder à leurs droits (visite chez le médecin, impôts, etc.) n’ont eu de cesse d’essaimer. On les retrouve désormais dans les transports, au sein des classes de collège, sur les chantiers ou encore dans les couloirs des hôpitaux… Une évolution essentielle du métier, à l’heure où les budgets publics se resserrent.
Visibilité
Ces nouvelles actions de la médiation sociale permettent en effet de jouer sur plusieurs tableaux à la fois.
En premier lieu, elles rendent plus visibles le travail accompli sur le terrain par les médiateurs. Notamment auprès des acteurs publics, soucieux de chaque euro dépensé. C’est le cas par exemple dans la ville de Rennes (213 500 hab.), où une action de médiation menée directement au sein d’un collège sur la question du harcèlement et du bien vivre-ensemble a été reconduite par la collectivité, après le succès rencontré dans sa phase expérimentale.
Par ailleurs, ces opérations ont également vocation à se développer chez des acteurs privés en quête de solutions innovantes pour palier des problèmes mal résolus dans leurs entreprises – des difficultés qui se révèlent parfois coûteuses humainement ou économiquement. De nouveaux partenariats privés qui peuvent donc devenir, à terme, une source de stabilité financière pour des structures encore souvent en quête d’un modèle économique viable.
Construction : des pourparlers sur les chantiers !
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
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