« Contrasté ». C’est ainsi que Romain Briot, à l’Assemblée des communautés de France (ADCF), qualifie le premier bilan du transfert des 435 contrats de villes nationaux aux intercommunalités, issu de la loi dite Lamy du 21 février 2014.
« Là où les relations entre les élus intercommunaux sont fluides, pérennes et efficaces, le transfert est bien avancé alors qu’il est en panne là où la situation politique est plus difficile », explique le responsable de l’appui aux délégations régionales sur la politique de la ville et la politique européenne de cohésion de l’association.
A Marseille, lors des 12emes journées nationales des professionnels du développement social urbain (IR-DSU), le représentant des intercommunalités plaide en faveur d’une pause législative dans les fusions territoriales et le transfert de compétences lourdes : « l’expérience acquise sur la mise en œuvre des contrats de ville peut être utile à l’intercommunalité et inspirer ses autres domaines de compétence, assure Romain Briot. Sur des problématiques rencontrées dans les quartiers difficiles comme dans les zones rurales, par exemple, l’intercommunalité peut tirer profit de ces expériences pour corriger les inégalités et les disparités sur son territoire ».
Un enjeu ressenti différemment selon les villes
Pour le directeur du Centre de ressources pour la politique de la ville (CRPV) en Paca, la réforme territoriale a plus affecté la mise en œuvre de la politique de la ville que son ...
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Gazette des Communes
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