Les Aubergenvillois (Yvelines, 12 000 hab.) ont reçu, en septembre, un courrier étonnant de la part de leur maire et sénatrice, Sophie Primas (LR) : un fascicule de huit pages leur expliquant, à travers une multitude de graphiques et de tableaux plus ou moins compréhensibles, la raison pour laquelle le département augmente, en une seule fois, sa part de taxe foncière de 66 %.
Un record cette année. Elle rejoint d’autres communes, villes ou régions, qui ont choisi de faire de leur situation financière un outil de communication politique. Toutes ont cependant un point de départ commun qui les a poussées à une transparence accrue : la baisse des dotations.
Dans la plupart des cas, ce fait constitue le point d’appui sur lequel les élus vantent leur bonne gestion et leur bonne foi pour ensuite ...
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