Dix des douze « délégués du gouvernement » sont aujourd’hui officiellement installés dans des quartiers prioritaires. En quoi consiste cette expérimentation ?
Qu’il s’agisse d’éducation, d’emploi, de culture, de santé ou de sécurité, l’accès à un service public de qualité devrait être également garanti sur le territoire. Ce n’est malheureusement pas toujours le cas. C’est d’autant plus dommage que, lorsque les savoir-faire de tous les acteurs sont combinés, les résultats des politiques publiques peuvent parfois être accrus de manière spectaculaire.
Alors que les partenariats tiennent trop souvent à la qualité des relations interpersonnelles, les délégués du gouvernement doivent gommer tout ce qui freine l’action publique. Leur mission consiste à penser l’Etat autrement, en travaillant en « circuit-court », en mode « projet ». L’idée est de créer les passerelles utiles et d’enclencher une dynamique collective – société civile et monde économique compris – au bénéfice des populations des quartiers populaires.
Qu’apporteront-ils de plus que les préfets ou les professionnels de la politique de la ville ?
Je ne doute pas que tous les acteurs aient envie de bien faire. Mais la politique de la ville est un métier qui nécessite temps et technicité. Le délégué du gouvernement pourra apporter au Préfet et à son équipe, souvent surchargée, une aide essentielle en termes de montage technique de projets novateurs. Cette aide sera également mise au service des responsables du développement ...
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