Fermer

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement

Menu

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement

Réforme territoriale

Fusion des régions : toutes sont désormais baptisées pour le meilleur comme pour le pire !

Publié le 01/07/2016 • Par Emilie Denètre • dans : France

Carte13
La Gazette
Les treize nouvelles régions nées de la réforme territoriale de 2015 sont aujourd'hui toutes baptisées. Elles avaient en effet jusqu'au 1er juillet pour trancher, et éviter que ce ne soit l'Etat qui décide à leur place ! Si six d'entre elles conservent leur périmètre d'origine et donc leur patronyme, sept ont changé de nom. De nouvelles appellations qui sont tantôt le fruit de votes citoyens, tantôt celui des élus régionaux. Ce qui fait déjà grincer quelques dents !

Ma Gazette

Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée

Il y a celles qui ont opté pour le changement complet de patronyme :

  • Occitanie (ex  Midi-PyrĂ©nĂ©es – Languedoc-Roussillon) ;
  • Grand Est (ex Alsace – Champagne-Ardennes – Lorraine) ;
  • Hauts-de-France (ex Nord-Pas-de-Calais – Picardie).

Et puis celles, qui ont œuvré a minima :

  • Normandie (ex Basse-Normandie – Haute-Normandie) ;
  • Bourgogne  – France-ComtĂ© ;
  • Auvergne – RhĂ´ne-Alpes.

Reste que l’officialisation de ces nouveaux patronymes ne se fait pas sans remous. En effet, voilĂ  des mois que cette question remue les territoires concernĂ©s.

Les rapides, les rĂ©flĂ©chies, et les chercheurs…

Dans certaines rĂ©gions, comme les Hauts-de-France, Grand Est et Bourgogne – Franche-ComtĂ©, tout Ă©tait bouclĂ© dĂ©but avril. A l’inverse, Auvergne – RhĂ´ne-Alpes, Nouvelle Aquitaine et Occitanie ont pris leur temps avant d’arriver Ă  un consensus…La Nouvelle Aquitaine Ă©tant la dernière Ă  avoir Ă©tĂ© portĂ©e sur les fonds baptismaux, cinq jours avant la deadline officielle !

Par ailleurs, les modes de consultation ont Ă©galement beaucoup variĂ© d’une rĂ©gion Ă  l’autre.

En effet, si tous les territoires ont tenu Ă  impliquer au maximum les populations dans la phase de consultation et de proposition des noms, toutes n’avaient pas forcĂ©ment optĂ© pour le vote citoyen « intĂ©gral », afin de garder in fine la main sur le choix du patronyme.

Alors que les Hauts-de-France, Grand Est et Bourgogne – Franche-ComtĂ© ont effectivement adoptĂ© le nom arrivĂ© en tĂŞte des suffrages citoyens, avec d’ailleurs une participation assez inĂ©gale selon les territoires ( 11 000 votes en Bourgogne – Franche-ComtĂ© contre près de 290 000  dans le Grand Est ! ), Auvergne – RhĂ´ne-Alpes et Nouvelle Aquitaine ont tenu, elles, Ă  laisser à leur exĂ©cutif  « les mains libres » pour ce baptĂŞme inĂ©dit, ne s’interdisant donc pas de bousculer les rĂ©sultats des votations citoyennes.

Dans certaines rĂ©gions, des comitĂ©s d’experts (chercheurs, historiens, chefs d’entreprise, etc. ) ont Ă©galement Ă©tĂ© constituĂ©s pour accompagner la naissance du nouveau nom.

Nouveaux noms, nouvelles stratégies ?

Mais au-delĂ  de l’adhĂ©sion d’une population en faveur d’un nouveau patronyme, ces baptĂŞmes posent aussi des questions en terme de marketing territorial.

« Le même problème se pose pour les nouvelles régions et les agglomérations issues de la refonte de la carte intercommunale », expliquait dans La Gazette Vincent Gollain, directeur du département « économie » de l’IAU-IDF et expert renommé en marketing territorial. Le nom choisi pour une marque territoriale nécessite trois critères :

  1. il faut un lien avec le territoire, pour que ses habitants puissent se l’approprier ;
  2. qu’il soit compréhensible en dehors de la région ou du pays, selon la cible que l’on cherche à attirer ;
  3. enfin, qu’il permette de la différencier des autres marques.

Et selon le dossier de La Gazette, consacré au marketing territorial, les élus ne sont guère diserts sur cette question, eux qui semblent avoir le plus souvent opté pour garantir une adhésion maximale de la population, en omettant peut-être de penser la stratégie de communication de leur nouveau territoire :

Au conseil régional d’Aquitaine – Limousin – Poitou-Charentes, le président, Alain Rousset, n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet ; son équipe explique qu’« une marque territoriale n’a d’intérêt que si elle apporte une réelle valeur ajoutée au territoire et aux marques territoriales existantes (il faut échapper aux effets de mode). Si la région s’engageait dans cette voie, ce serait en concertation avec les territoires et dans le respect des marques existantes, notamment du Limousin. Même mutisme du côté des Hauts-de-France ou du Grand Est, pourtant parmi les premières régions à adopter un nouveau nom. Pour cette dernière, le dilemme est plus complexe, car elle englobe des marques déjà bien implantées et connues dans le monde entier, comme la Champagne ou l’Alsace, ainsi que des villes telles que Strasbourg, Reims ou Metz.

Les catalans ne sont pas des occitans

Mais avant de penser « marque »  et « visibilitĂ© extĂ©rieure » il semble dĂ©jĂ  que certaines rĂ©gions aient du mal Ă  faire adhĂ©rer tout leur territoire au patronyme choisi ! C’est le cas de l’Occitanie, qui depuis quelques jours subit une fronde d’une partie de sa population qui ne se reconnaĂ®t pas dans ce terme.

Ainsi, des personnalitĂ©s comme le chanteur Cali ou le rugbyman David Marty ont, selon France Bleu, signĂ© un recours citoyen visant Ă  s’opposer au choix opĂ©rĂ© par l’exĂ©cutif -qui avait entĂ©rinĂ© le nom arrivĂ© en tĂŞte de la consultation citoyenne.

« Les catalans ne sont pas occitans, ils veulent ĂŞtre partie prenante dans cette nouvelle rĂ©gion et il est important pour eux que leur participation soit lisible dans son nom », peut-on lire dans le recours. Ces catalans ont donc demandĂ© une audience au Premier ministre, et militent dĂ©sormais pour que le nom Occitanie soit retoquĂ© par le Conseil d’Etat.

 

 

Cet article est en relation avec le dossier

1 Réagir à cet article
shadow
marche online

Aujourd'hui sur les clubs experts gazette

Nos services

Prépa concours

CAP

Évènements

Gazette

Formations

Gazette

Commentaires

Fusion des régions : toutes sont désormais baptisées pour le meilleur comme pour le pire !

Votre e-mail ne sera pas publié

Henri Tanson

02/07/2016 07h18

Maintenant que tout le monde sait que la loi El Khomri est une traduction en droit français, des recommandations de l’Union europĂ©enne, il serait temps de rĂ©aliser que la fusion des rĂ©gions française procède de la mĂŞme autoritĂ©.
Ce n’est pas l’intĂ©rĂŞt de la France, ce n’est donc pas l’intĂ©rĂŞt des Français dont il Ă©tait question mais du dĂ©coupage de notre Etat, dans le but de rendre les rĂ©gions directement dĂ©pendantes du pouvoir de Bruxelles et non plus de celui de Paris.
L’objectif final est la transformation de l’UE d’origine en un Etat fĂ©dĂ©ral qui ne veut pas encore dire son nom.
Les Britanniques nous ont dĂ©montrĂ©, si nous ne le savions pas, que l’appartenance Ă  la Construction europĂ©enne n’Ă©tait pas irrĂ©versible; nous devons donc rĂ©aliser que notre politique actuelle, fortement dĂ©terminĂ©e par la Commission europĂ©enne et le Conseil europĂ©en, n’est pas irrĂ©versible et que, si nous dĂ©cidons nous-aussi de remettre en cause notre soumission aux traitĂ©s europĂ©ens, nous pourrons revenir sur ces fusions contre nature et sur la loi NOTRĂ©. Et de façon dĂ©mocratique, comme sont en train de le faire les Britanniques, en nous rĂ©fĂ©rant Ă  l’article 50 du TUE.
Je dis ça.

Commenter

Les informations à caractère personnel recueillies font l’objet d’un traitement par La Gazette des Communes du Groupe Moniteur S.A.S, RCS Créteil 403 080 823. Elles sont uniquement nécessaires à la gestion de votre commentaire à cet article et sont enregistrées dans nos fichiers. Pour exercer vos droits, vous y opposer ou pour en savoir plus : Charte des données personnelles.

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement