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Marchés publics

Concertation sur le projet de dĂ©cret « MarchĂ©s publics » : des premières rĂ©actions « mi-figue, mi-raisin »

Publié le 20/11/2015 • Par Emmanuelle Picaud • dans : Droit des collectivités, France

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A mi-chemin de la consultation publique du projet de décret "marchés publics", dont la clôture est prévue pour le 4 décembre prochain, les acteurs de la commande publique soulignent d’ores et déjà les contradictions d’un texte qui se veut plus souple pour les acheteurs.... mais également parfois plus contraignant sur les procédures d’achats.

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Prise sur le fondement de la loi de simplification de la vie des entreprises, l’ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 relative aux marchĂ©s publics transpose les mesures des directives « marchĂ©s publics » de niveau lĂ©gislatif.

Un projet de dĂ©cret vise Ă  la fois Ă  achever la transposition de ces directives europĂ©ennes sur les marchĂ©s publics et Ă  prolonger, pour ce qui relève du niveau rĂ©glementaire, le travail d’unification des règles relatives aux marchĂ©s publics. Le texte est soumis Ă  consultation jusqu’au 4 dĂ©cembre.

Une souplesse bien accueillie…

« Le point positif de cette rĂ©forme, c’est qu’elle va enrichir la boĂ®te Ă  outils des collectivitĂ©s ». Pour Jean-Marc Peyrical, prĂ©sident de l’APASP, le projet de dĂ©cret a globalement tenu ses promesses. Plusieurs dispositions viennent enrichir l’ordonnance : par exemple, lors du lancement d’une procĂ©dure, il est dĂ©sormais possible de choisir entre la procĂ©dure d’appel d’offres ou celle du dialogue compĂ©titif, mais Ă©galement une procĂ©dure nĂ©gociĂ©e, qui offre plus de marges de manĹ“uvre. D’autres outils, comme les partenariats d’innovation, se voient Ă©galement renforcĂ©s. Car globalement, si le projet de dĂ©cret se veut avant tout ĂŞtre une simplification des textes, il introduit aussi beaucoup plus de souplesse dans la procĂ©dure de la commande publique. Preuve en est avec l’apparition du « sourcing », terme qui fait la part belle Ă  la dimension d’achat public. « On revient Ă  des termes fondamentaux, accessibles Ă  tous : pour la première fois, le terme d’acheteur apparaĂ®t dans le code des marchĂ©s publics », se fĂ©licite Alain BĂ©nard, vice-prĂ©sident de l’AAP.

… mais un encadrement qui inquiète

Cette tentative de simplification divise toutefois les acteurs : « On nous a dit : les procédures vont être simplifiées, ce qui va vers une logique d’achat […] la contrepartie, c’est que des zones de risques importantes vont naître de cet assouplissement » déplore Samuel Dyens, président de l’ANJT. Car si le texte se veut encourageant pour les acheteurs, il renforce paradoxalement les contraintes qui vont peser sur eux. « Il y a un objectif de transparence dans la procédure qui est louable, mais cela se fera au détriment des collectivités », prédit Jean-Marc Peyrical. Ainsi, l’article 100 prévoit désormais la publication obligatoire d’un avis d’attribution pour les marchés de plus de 25 000 euros H.T. : « cela risque de coûter très cher et de creuser les budgets publics », alerte Alain Bénard.

Autre point de friction, celui des avenants. Il sera dĂ©sormais possible de recourir Ă  un avenant si le montant de la modification est infĂ©rieur Ă  10% du montant du marchĂ© initial de services ou de fournitures, et Ă  15% pour les marchĂ©s de travaux : « Pour la 1ère fois, un texte Ă©crit des pourcentages au-delĂ  desquels les seuils seront suspectĂ©s d’illĂ©galitĂ© : cela peut ĂŞtre une vraie contrainte pour les investissements dans les territoires », s’alarme le prĂ©sident de l’APASP.

Même constat pour les marchés de partenariat, qui sont à présent encadrés par trois nouveaux seuils : « A travers l’idée de seuils, c’est une contrainte de soutenabilité budgétaire que l’on impose aux acteurs des collectivités » renchérit ce dernier.

Des omissions

L’omission de certaines notions mises en avant par la directive europĂ©enne inquiète Ă©galement. MentionnĂ©e dans les textes europĂ©ens, la notion de « commerce Ă©quitable » n’apparaĂ®t ainsi pas dans le projet de dĂ©cret. « Il faudrait au moins la mentionner, propose GĂ©rard Brunaud, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’ObSAR, car la condition de production et de commercialisation des produits me parait ĂŞtre indispensable dans les conditions d’attribution. » Par ailleurs, le projet de dĂ©cret omet certains cas de jurisprudence alors que la directive europĂ©enne les prĂ©voit. C’est le cas des dispositions liĂ©es aux conflits d’intĂ©rĂŞts : « cela aurait Ă©tĂ© cohĂ©rent avec les nouvelles dispositions, notamment sur le sourcing », regrette Samuel Dyens.

A quelques semaines de sa clôture, la consultation publique pourrait encore mettre en exergue certains manques détectés par les acheteurs publics.

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