La création d’un commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) a été actée en juillet. Il réunira la Datar, le secrétariat général du comité interministériel des villes et votre Agence nationale de cohésion sociale. Avant que l’arbitrage ne soit rendu, vous aviez exprimé de fortes réticences. Quel est votre sentiment aujourd’hui ?
Le Comité interministériel de modernisation de l’action publique du 17 juillet dernier a en effet dévoilé le profil de ce commissariat général qui sera composé de deux pôles : un pôle « ruralité et aménagement du territoire » qui reposera sur la Datar et un pôle « politique de la ville » qui va s’appuyer sur un rapprochement entre le SG-CIV et l’Acsé. En tant que présidente, j’ai exprimé des inquiétudes pour rappeler la nécessité de maintenir les missions de l’Agence. Je souhaitais également qu’un volet « politique de la ville » soit bien identifié dans la future structure.
C’est le cas et je suis rassurée. Je compte d’ailleurs prochainement faire des propositions pour aller plus loin encore, notamment en proposant d’assurer la présence de personnalités issues de la société civile et des élus dans ce nouveau paysage institutionnel.
Pour lire la suite de l’entretien sur le Club Prévention-Sécurité de la Gazette des communes, cliquez ici