A l’occasion de son prochain numéro diffusé à partir du vendredi 3 mars 2012, la revue « L’Architecture d’aujourd’hui » a posé six questions à François Bayrou, François Hollande et Nicolas Sarkozy.
Les réponses des deux derniers sur les PPP sont particulièrement tranchées. Selon François Hollande, il « est devenu un outil qui favorise la vie à crédit et le surendettement ».
Nicolas Sarkozy rappelle, d’entrée, que l’idée de ce mode de financement et de gestion a germé parmi « les travaillistes britanniques ». « Sans le PPP, assène-t-il, les collectivités publiques auraient dû renoncer à des opérations indispensables pour nos concitoyens ».
Aux yeux du chef de l’Etat, point de doute : « Il n’y a aucune incompatibilité de principe entre le PPP et la qualité architecturale. »
Plaidoyers pro-BTP – Les deux concurrents se retrouvent pour défendre l’industrie du bâtiment et des travaux publics (BTP). « Elle a deux grandes qualités : elle ne délocalise pas et elle a de grandes réserves d’inventivité », se réjouit François Hollande.
« La France a la chance de compter parmi ses entreprises quelques-uns des champions nationaux », se félicite Nicolas Sarkozy.
Par ailleurs, le candidat socialiste se prononce pour un dépassement des politiques municipales d’urbanisme. « L’échelon communal n’est pas le plus approprié, a fortiori en Ile-de-France », juge-t-il. « C’est pourquoi, s’avance François Hollande, je m’attaquerai en priorité, pour le Grand Paris, à la question de la gouvernance, en m’appuyant sur les propositions des élus regroupés dans Paris Métropole. »
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