En trois ans et demi, 51 médiations ont été engagées, dont neuf sont toujours en cours. « Le seuil de 50 signatures n’est pas très haut, facile à atteindre, c’est vraiment l’innovation forte de ce dispositif. Ça ne s’était jamais vu », souligne Antoine Gonthier, chargé de mission « interpellation citoyenne ». En comparaison, les conseils citoyens indépendants n’ont exercé que douze fois leur droit d’interpellation en quatre ans, sur la période 2016-2020.
Sur le profil des pétitionnaires, même constat que pour les autres dispositifs de participation : les médiations sont peu utilisées par les habitants des quartiers populaires. « On aimerait que ça change. Ce n’est pas un problème de désintéressement, mais un sentiment de ne pas se sentir légitime », suppose Annabelle Bretton, adjointe à la démocratie participative.
Pour faciliter l’accès au dispositif, les pétitionnaires disposent désormais de deux mois pour collecter les 50 signatures, contre un mois auparavant, et peuvent venir à quatre porte-parole plutôt qu’à deux. Au menu des médiations, de nombreux sujets liés à l’aménagement de l’espace public, aux conflits d’usages, à la propreté urbaine et à la tranquillité « souvent ...
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