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[EDITORIAL] Jeunes

Une cause sans fonds

Publié le 20/06/2025 • Par Delphine Gerbeau • dans : France

santé mentale-UNE
©Monkey Business - stock.adobe.com
Dans l’enseignement ­secondaire, de nombreux jeunes présentent des signes cliniques d’un trouble dépressif majeur. Le drame de Nogent vient démontrer que les portiques de sécurité, les kits de repérage ou autres référents «santé mentale» ne fonctionnent pas. C’est sur la prévention et sur l’humain que les moyens devraient être se concentrer. Mais les moyens sont contraints.

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Proclamer la santé mentale grande cause nationale de 2025 semblait une évidence, tant les signaux d’alerte sont nombreux sur la dégradation de l’état psychique de la population. Santé publique France indique que la prévalence des épisodes dépressifs est passée de 12 % en 2017 à 20,8 % en 2021 (+ 77 %) chez les 18-25 ans et, selon le ­Collectif national pour la santé des jeunes, 15 % des jeunes de l’enseignement ­secondaire présentent des signes cliniques d’un trouble dépressif majeur. Mais le plan Santé mentale et psychiatrie, présenté, hasard malheureux du calendrier, au lendemain de la terrible attaque au couteau menée par un collégien à Nogent (Haute-Marne), n’est manifestement pas à la hauteur des enjeux. Aucun moyen financier pour des recrutements humains n’a été annoncé pour renforcer la prévention et le repérage ­précoce des troubles psychiques.

Le double d’effectifs

Lors des assises de la santé scolaire, le 14 mai, ­Elisabeth Borne, la ministre de l’Education nationale, a partagé le constat d’un « secteur dégradé », ne répondant plus aux besoins des jeunes – les départements, un temps demandeurs d’un transfert de la compétence, ne veulent plus en entendre parler. Les psychologues de l’Education nationale sont en moyenne un pour 1 600 élèves, mais plus de 1 000 postes sont vacants, et les syndicats estiment qu’il faudrait le double d’effectifs. Et ce ne sont pas les kits de repérage ou les référents « santé mentale » désignés dans chaque établissement scolaire qui pourront ­pallier ces manques.

Accentuer la prévention

Interviewée par « La Gazette » au sujet du crime perpétré à Nogent, ­Elisabeth Borne reconnaît la nécessité de recruter des infirmières et des psychologues scolaires pour accentuer la prévention des souffrances psychiques… mais dans la mesure des moyens que le projet de loi de finances pour 2026 lui accordera. Le drame de Nogent vient démontrer que plutôt que le déploiement de forces de police ou de portiques de sécurité à l’entrée des établissements scolaires, c’est bien sur la prévention et sur l’humain que les moyens devraient être désormais concentrés.

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