Les collectivités disposent de deux leviers pour répondre au défi de la qualité de l’eau : l’un préventif (protéger les captages), l’autre curatif (traiter l’eau). Mais le traitement des pesticides dans l’eau potable génère des surcoûts importants. Particulièrement impacté, le syndicat Eaux de la Vienne (254 communes, 302 000 habitants desservis en eau potable) a mené, en 2023, une étude pour évaluer les investissements nécessaires. A minima, cela représente 131 millions d’euros pour mettre aux normes ses 58 usines d’eau potable, par l’utilisation d’une filtration par osmose inverse et/ou par un traitement au charbon actif.
L’osmose inverse est efficace, mais très coûteuse ; en outre, elle génère des déchets qu’il faut à leur tour traiter (ou faire traiter). Quant au charbon actif, il est ...
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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