Au fil des années, les alertes sur les micropolluants se sont multipliées, largement relayées par les médias grand public. Le tournant s’effectue sûrement en 2022, lorsqu’une enquête de « Vert de rage » (France TV) révèle des niveaux alarmants de PFAS dans l’eau potable (mais aussi dans l’air, le sol et le lait maternel) au sud de l’agglomération lyonnaise. Désormais, pas un jour sans un article de presse sur le sujet, citant des molécules au nom barbare, présentes dans l’eau du robinet.
Mal connus, les risques sanitaires des expositions chroniques à de faibles doses de ces polluants inquiètent de plus en plus. Même si l’eau est l’aliment le plus surveillé, et que la principale exposition aux micropolluants provient, à 90 %, de l’alimentation et de l’air.
Mobilisation du public
Les ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Techni.Cités
Thèmes abordés