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Prévention des risques

Les enseignements des inondations en Ille-et-Vilaine

Publié le 25/03/2025 • Par Isabelle Jarjaille • dans : France

A Redon
J. Delahaye / Adobestock
Fin janvier, Redon était sous l’eau. Depuis, les services de l’Etat et les collectivités avancent pour améliorer les dispositifs de protection.

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La France entière a découvert Redon (9 900 hab., Ille-et-Vilaine) transformée en quasi-presqu’île fin janvier à travers les images aériennes abondamment diffusées par les chaînes d’information. Jusqu’à la nausée. Depuis, les élus locaux prennent leurs distances avec la presse. « C’était du harcèlement médiatique, témoigne Jean-François Mary, président de la CA Redon agglomération et président du ­syndicat mixte Eaux et Vilaine. Cela nous porte préjudice en termes d’image, alors que 95 % du territoire de Redon agglo ont été épargnés ! »

Crue cinquantennale

Car la crue touchant Redon n’était pas centennale, mais ­cinquantennale, contrairement à ­Guipry-Messac (7 300 hab., Ille-et-Vilaine), un peu plus au nord. Au total, 70 communes d’Ille-et-Vilaine ont obtenu la reconnaissance d’état de catastrophe naturelle.

Des avancées à petits pas sur le front des inondations

« Les zones d’expansion des crues sont sanctuarisées dans les plans de prévention des risques d’inondations . Et sur le secteur de Redon, elles ont permis de contenir la crue », précise Julien Lemarié, chef du pôle « prévention des risques » de la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) en Ille-et-Vilaine. « Les endroits où l’on a atteint des niveaux records sont ceux où il y a moins de zones d’expansion », confirme ­Pascal ­Bagdian, sous-préfet de Redon. Et où les barrages, un en aval et trois en amont, jouent un rôle majeur pour « stocker progressivement les cumuls de pluie et limiter les arrivées d’eau », ajoute Nicolas Bouvier, chef de la division « risques naturels et hydrauliques » à la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) en Bretagne.

Pour la CA, Jean-François Mary tire déjà deux enseignements : « La digue sud, à Saint-Nicolas-de-Redon a fonctionné, il n’y a pas eu de dégâts dans les maisons. Mais la digue nord devra être revue. »

Au nord, la Vilaine a totalement submergé une zone commerciale de neuf hectares, dont un hypermarché : parking, réserves, surfaces de vente. « Une réflexion globale sera engagée sur les moyens de protection et l’urbanisation dans cette zone. Certains magasins, sur pilotis, ont été épargnés », explique l’élu, citant aussi l’exemple du réaménagement d’un quartier sur pilotis à Romorantin-Lanthenay (18 400 hab., Loir-et-Cher).

Fin février, les services de l’Etat ont réuni les maires en visioconférence pour dresser un premier bilan. « Avec toutes les données recueillies auprès des communes, nous verrons s’il y a lieu de faire des modifications sur le PPRI en cours de révision », précise Thierry Latapie-Bayroo, directeur de la DDTM.

Dispositif A l’abri

En parallèle, le syndicat Eaux et Vilaine se penchera sur d’éventuelles modifications à apporter au programme d’actions de prévention des inondations (Papi). Il porte le dispositif A l’abri, permettant aux particuliers et aux entreprises de bénéficier d’un diagnostic de vulnérabilité et de faire des travaux, subventionnés par l’Etat et le syndicat Eaux et Vilaine, pour installer des batardeaux ou un système de pompage, mettre les réseaux électriques au plafond. « Nous constatons déjà une augmentation des demandes, assure le sous-préfet de Redon. Les habitants ont vu le bénéfice chez leurs voisins. »

Sur le coût total des inondations, Etat et collectivités renvoient vers les assurances. Le 6 février, la Caisse centrale de réassurance (CCR) avait estimé que le coût pris en charge dans le cadre du régime Cat Nat s’établirait entre 130 et 160 millions d’euros pour l’ensemble des communes de Bretagne touchées par les tempêtes des 23 et 29 janvier.

 

« Des expertises qui tardent trop »

Thierry Beaujouan, maire (DVG) de Guipry-Messac

« La deuxième inondation du mois de janvier a dépassé toutes les crues précédentes de 21 centimètres. Les batardeaux mis en place avec le dispositif A l’abri ne suffisaient pas, l’eau s’infiltrait par en dessous. Le plan de prévention des risques d’inondation étant déjà en révision, cette crue sera prise en compte pour faire des modifications. Aujourd’hui, nous avons surtout un problème avec les assurances des habitants, qui interviennent trop tard. On nous a dit que beaucoup d’experts étaient à Mayotte, mais il faudrait imposer un délai d’intervention n’excédant pas un mois. Au niveau de la commune, on a fait de gros efforts pour continuer d’être assurés. Après la crue de 2001, nous avions installé un parquet démontable dans la salle de sport. Il a été démonté en quatre heures, générant une économie de presque 300 000 euros pour l’assurance. »

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