Non, la gauche et l’écologie n’ont pas dit leur dernier mot dans les ruralités ! C’est le constat d’une étude percutante de la Fondation de l’écologie politique, "L’écologie depuis les ruralités", qui démonte certaines idées reçues dont l'opposition grandes villes-ruralité. Simon Audebert, co-auteur, responsable Écologie, Opinion et Territoires de la fondation et doctorant à Sciences Po Paris, explique dans un entretien à La Gazette des Communes pourquoi il est urgent d'arrêter "d'homogénéiser artificiellement des territoires très variés".
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Pourquoi considérez-vous que l’opposition entre ruralités et grandes villes est une erreur d’analyse ?
Simon Audebert : Ce qui m’a intéressé dans cette étude, c’est de montrer la grande diversité des territoires ruraux. On a souvent tendance à opposer la ruralité aux grandes villes, mais cela pose problème, car cela homogénéise artificiellement des territoires très variés. Vivre dans un bassin minier du Nord, une vallée touristique alpine ou une plaine agricole du Val-de-Loire, ce sont des réalités complètement différentes. Environ 80 % du territoire est rural, mais avec des activités et des populations très hétérogènes. Et le vote des habitants va l’être également d’un territoire à l’autre.
« La ruralité, ce ...
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« Opposer la ruralité aux grandes villes est un discours facile et caricatural »
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