L’Etat a consacré 887 millions d’euros aux 71 pôles de compétitivité depuis leur création en 2006, a indiqué le 17 avril le secrétaire d’Etat à l’Industrie Luc Chatel, venu visiter le pôle consacré à la chimie environnementale, Axelera, basé à Lyon.
Alors que le gouvernement attend pour cet été le résultat d’un audit lancé à l’automne sur les 71 pôles et mené par deux cabinets indépendants, Boston Consulting Group et CM International, le secrétaire d’Etat a souligné « l’engagement fort de l’Etat ».
« Il est normal que l’on souhaite faire un bilan après trois ans, pour voir le retour sur investissement », a-t-il ajouté.
« Les pôles de compétitivité sont des systèmes très souples, qui permettent de travailler en réseaux, et il est logique de pouvoir les évaluer en permanence », a-t-il poursuivi.
Concernant les conclusions qui seront tirées de l’audit, Luc Chatel a indiqué qu’il « faut voir là où ça fonctionne mais aussi là où ça peut aller mieux pour conforter ce système. On a, par exemple, eu des retours des PME concernant la réactivité pour réduire le temps entre les appels d’offre et la concrétisation ».
Interrogé sur l’éventualité d’une perte du label « pôle de compétitivité » pour les mauvais élèves, Luc Chatel s’est contenté de dire que « rien n’est prévu à ce jour ».
S’agissant du champ de compétence d’Axelera, le secrétaire d’Etat a annoncé la création « à l’été d’un comité stratégique » chargé d’évaluer le potentiel des éco-industries. « Il faut pouvoir développer les métiers de demain en identifiant les filières porteuses, en organisant ces filières, en créant des liens entre les entreprises », a-t-il précisé.
Thèmes abordés