Adopté le 15 avril, le budget primitif de Périgueux s’élève à 67,4 millions d’euros (+8%), dont 15 millions d’euros consacrés à l’investissement et 40,9 millions de dépenses réelles de fonctionnement.
Le compte administratif révèle que le taux d’épargne brute de Périgueux en 2007 (soit l’épargne brute rapportée aux recettes réelles de fonctionnement) s’élevait à 15%.
Dans le budget prévisionnel(BP) 2008, les charges financières représentent 3,9% des dépenses réelles de fonctionnement. L’encours de dette s’élève à 36 millions d’euros. La commune va rembourser cette année 1,3 million d’euros d’intérêts d’emprunts. Les charges de personnel, qui représentent 60% des dépenses totales augmentent de 2,6%, tandis que les dépenses de gestion courante diminuent de 2,5%. Périgueux supporte par ailleurs des charges exceptionnelles d’1,3 million d’euros liées à la gestion de l’aéroport de Périgueux.
En termes de recettes, la fiscalité représente 63% du total. Les bases de taxes d’habitation et foncières progressent respectivement de 2,63 et de 2,89%. Les taux restent inchangés : le produit voté progressera de 2,8%. Sur un total de 40,9 millions d’euros de recettes de fonctionnement, les dotations de l’Etat s’élèvent à 13,1 millions d’euros et progressent de 1,6% en 2008.
Au niveau de la section d’investissement, les crédits serviront à poursuivre les travaux de réhabilitation de l’ancienne Filature de l’Isle transformée en salle polyvalente. Périgueux terminera également la construction de la cuisine centrale et de ses sept satellites. Elle prépare par ailleurs les études pour finaliser le projet d’aménagement des abords de la basilique Saint-Front. Il constitue un des projets phares de l’ancienne municipalité, que le nouveau maire Michel Moyrand compte reprendre à son compte.
En ce qui concerne le poids de la ligne aérienne Paris-Périgueux et du fonctionnement de l’aéroport, repris en gestion par la commune, il pèse plus de trois millions d’euros, dont 2,5 en fonctionnement. Le nouveau maire, Michel Moyrand, qui a toujours douté de la viabilité de la liaison, souhaite cependant attendre six mois, voire un an, avant de décider de fermer la ligne ou pas.
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