Selon des observateurs, les 11 bulletins blancs ou nuls exprimeraient les positions des délégués membres de l’opposition municipale de la ville centre. «La CAGB offre la particularité de rassembler 120 000 habitants d’une ville et entre 76 et 3 000 habitants de 58 communes. Les maires des petites communes n’étant pas élus sur leurs engagements dans des partis, mais sur des critères de personnalités ou des projets très locaux, le choix des vice-présidents et des commissions se déterminent de manière à équilibrer la représentation de la ville et des villages», précise-t-on à la communauté d’agglomération. Ainsi sur 29 vice-présidents, 18 viennent des petites communes. Certains, du fait de leurs engagements, affichent par leurs délégations des priorités pour l’intercommunalité. Ce n’est certainement pas un hasard si Jean-Jacques Demonet, adjoint au maire de Besançon chargé des handicaps assure la coprésidence de la commission transport, accessibilité. L’élection d’Eric Alauzet, personnalité engagée dans les questions environnementales à la commission «Traitement des déchets», signale une prise en compte des polémiques dont fait l’objet l’usine d’incinération. Au titre des grands projets, Jean-Louis Fousseret a dégagé des priorités articulant le développement économique, culturel et touristique autour de grands chantiers liés au développement de transports en commun. L’accueil du TGV, la réalisation d’un tramway et l’aménagement du Doubs en voie fluviale de plaisance constituent les principaux objectifs fixés à l’intercommunalité.
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