Les images de la sécheresse qui frappe actuellement la Guyane sont stupéfiantes. On les pensait inimaginables. En arawak, l’une des langues autochtones, « Guiana signifie la terre des eaux abondantes », a rappelé Michel-Ange Jérémie, le maire de Sinnamary, lors de la rencontre des élus d’outre-mer du 18 novembre. La matinée était consacrée aux crises de l’eau, que la majorité des territoires ultramarins subissent cette année.
En Guyane, en ce moment, les eaux ne sont plus du tout abondantes. Le niveau du fleuve Maroni n’a jamais été aussi bas. La navigation y est devenue dangereuse, les pirogues acheminant les marchandises ne circulent plus. « Dans les communes enclavées, la pirogue est le seul moyen de locomotion, il n’y a pas de route. Alors le prix des denrées de ...
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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