En 2023, à Lorient (57 800 hab., Morbihan), les recettes issues de la valorisation des métaux du crématorium municipal se sont élevées à 40 029,53 euros. La somme a été distribuée ainsi : 3 500 euros à la Croix-Rouge ; 3 500 euros à Solidarité Lorient ; 2 500 euros à l’Association crématiste du Morbihan, 8 400 euros à Alterergocare (association locale de prévention et de promotion de la santé) ; 8 000 euros à l’Association d’accompagnement bénévole en soins palliatifs pays de Lorient (ASP 56), et 3 000 euros à l’association Echanges et partage deuil (Morbihan). Le reste (11 129,53 euros) servira à financer les obsèques des personnes sans ressources suffisantes ou sera reporté sur l’exercice suivant.
Affichage dans le crématorium
Ces décisions ont été prises par délibération le 4 avril 2024, en vertu de la loi « 3DS » de 2022, qui indique que les sommes récupérées des métaux issus de la crémation ne peuvent désormais être destinées qu’à deux usages : « financer la prise en charge des obsèques des personnes dépourvues de ressources suffisantes ou faire l’objet d’un don à une association d’intérêt général ou à une fondation reconnue d’utilité publique » (1). Une disposition qui vise à mettre fin aux polémiques et scandales autour de la récupération des matériaux précieux (représentant une infime partie de ces métaux).
A l’issue des crémations, ces vis, poignées ou autres prothèses médicales sont collectées, le plus souvent par la société néerlandaise Orthometals. Elle les désassemble, les trie et les fond, puis les revend comme matière première à d’autres entreprises avant de reverser les sommes aux collectivités. L’utilisation de ces fonds doit être publique et affichée dans le crématorium et sur son site internet.
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