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Développement économique

Réindustrialisation : « Il manque une coordination plus poussée entre les acteurs nationaux et locaux »

Publié le 17/10/2024 • Par Cédric Néau • dans : France

mathieu Dejouy 1
CNER
Mathieu Dejouy vient d'être nommé officiellement délégué général du CNER (Fédération des agences d’attractivité, de développement et d’innovation). A un mois des rencontres nationales des agences de développement à Dunkerque les 13 et 14 novembre, il présente les enjeux de la fédération mais aussi ceux autour d'une réindustrialisation qui nécessite plus que jamais la mobilisation de tous les acteurs de terrain.

Vous venez d’être nommé DG du CNER (Fédération des agences d’attractivité, de développement et d’innovation), quelles sont vos ambitions et les enjeux à venir pour le réseau ?

Mon ambition est de renforcer le rôle central des agences dans le développement économique et l’attractivité des territoires afin que les décideurs nationaux leur accordent la place qu’elles méritent. Le CNER a aussi un rôle crucial à jouer, à la fois pour valoriser les actions locales et pour faire valoir l’expertise d’un réseau de 124 agences et de plus de 3 000 professionnels pour répondre aux défis actuels : réindustrialisation, transitions et compétitivité de la France à l’international. L’État doit s’appuyer sur ce maillage territorial déjà existant à tous les échelons, et également dans les Outre-mer.

Je suis né à Villeneuve-sur-Lot dans le Lot-et-Garonne. Je suis donc très attaché aux problématiques des territoires ruraux, avec des enjeux d’attractivité à ne pas négliger : l’attractivité résidentielle, la lutte contre les déserts médicaux mais également des problématiques liées à l’attraction de talents qui constituent un vrai frein au développement de ces territoires. Une de mes priorités sera de renforcer ce soutien, notamment aux collectivités sans agences que nous accompagnons à la suite de leurs demandes.

Actuellement, la réindustrialisation en France semble marquer le pas malgré les efforts engagés par le gouvernement et les acteurs locaux. Que manque-t-il pour restaurer se secteur ?

Je parlerais plus de renaissance que de restauration. Nous sortons d’une période post-covid plutôt encourageante, la France a mis en œuvre des dispositifs pour accompagner la réindustrialisation (notamment France 2030, Territoires d’industrie, …) qui ont généré une centaine de créations nettes par an entre 2020 et 2022, comme l’a rappelé Olivier Lluansi. Oui, la réindustrialisation marque le pas, mais le fruit de ces efforts ne peut malheureusement pas être aussi rapide et régulier que nous le souhaiterions.

La réindustrialisation nécessite une approche globale et territorialisée. Les efforts actuels sont significatifs, mais il manque une coordination plus poussée entre les acteurs nationaux et locaux. Les agences de développement, avec leur connaissance fine du terrain et leur capacité à fédérer les acteurs publics et privés, peuvent jouer un rôle clé. Elles sont en première ligne pour identifier les besoins spécifiques des entreprises et des territoires (foncier, formation, …) tout en étant en adéquation avec les objectifs de transitions.

Les agences de développement et d’attractivité sont des acteurs de proximité souvent jugés efficaces mais encore assez peu sollicités par les pouvoirs publics nationaux. Comment expliquez-vous ce paradoxe et que peut faire le CNER pour améliorer ce point ?

C’est effectivement un paradoxe que j’observe depuis plusieurs années au CNER. Les agences sont au plus près des entreprises et des collectivités et sont souvent les premières à mettre en œuvre des actions concrètes. Elles font du sur-mesure et constituent une armée de terrain remarquable, mais parfois sous utilisée au niveau national. Ce manque de reconnaissance est en partie dû à une centralisation des décisions économiques et à une vision parfois éloignée des réalités locales. Avec François Rebsamen, Président de la fédération, nous devons renforcer notre travail de représentation, notamment auprès des ministères, des agences d’État et des médias afin qu’ils perçoivent les agences non pas comme de simples relais, mais comme des partenaires stratégiques.

Le CNER organise des rencontres nationales, le forum DEV&CO 2024 à Dunkerque les 13 et 14 novembre prochains. Qu’en attendez-vous ?

Comme chaque année, ce sera un moment fort pour le réseau et pour tous les professionnels de l’attractivité et du développement économique des territoires. Cette édition, à Dunkerque, abordera des thèmes essentiels comme la réindustrialisation (les défis actuels, l’acceptabilité sociale des projets, ou encore le foncier), les transitions, l’attractivité territoriale sous toutes ses formes. Les formats sont variés avec des conférences, des ateliers, ou encore des pitchs de bonnes pratiques. Cette année, nous avons le plaisir d’accueillir François Gemenne en tant que Grand Invité, expert des migrations et des questions environnementales ou encore Olivier Lluansi, spécialiste de l’industrie.

J’attends de ces rencontres qu’elles soient l’occasion de véritables échanges entre professionnels locaux, nationaux et internationaux, mais aussi avec les entreprises. L’objectif est de partager des bonnes pratiques, de faire émerger des solutions innovantes et de renforcer la coopération entre les territoires.

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