Que revêt le concept de « sécurité sociale de la mort » ?
Alban Beaudouin : Nous souhaitons que les questions funéraires soient financées par le biais d’une cotisation, mise en place sur le salaire brut. Cette cotisation financerait les obsèques de toutes les personnes qui décèdent, en laissant bien sûr le choix des prestations aux familles. L’argent serait géré par des collèges, composés de responsables issus des syndicats funéraires (50 %) et de citoyens tirés au sort (50 %, environ 100 par département). Ils décideraient quelles prestations sont à rembourser ou pas, et s’il faut augmenter la cotisation. Ces collèges statueraient également sur le conventionnement des entreprises, sur la base de critères (non lucrativité, gestion coopérative etc.). Pour être remboursé de ses frais ...
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Gazette des Communes