C’était il y a près de dix ans. Et cela paraît un siècle. Promulguée le 7 août 2015, la loi « Notre » accordait la part belle aux intercommunalités. Dans une multitude de domaines, du tourisme à l’eau, les groupements raflaient la mise.
Telle était, aux yeux du pouvoir d’alors, la marche de l’histoire. Après les 36 000 clochers, les 1 200 intercommunalités redécoupées par les élus et les préfets avaient vocation à servir de socle à l’organisation territoriale de demain.
Elan brisé
Un élan coupé net. Cela a d’abord été une loi, fin 2023, qui a fait des communes les autorités organisatrices de l’accueil du jeune enfant. Un non-sens pour Intercommunalités de France. L’association a beau rappeler que plus de 900 groupements exercent des compétences liées à la petite enfance, soit près des trois ...
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Gazette des Communes
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