La communauté d’agglomération périgourdine (CAP ; 13 communes ; 70 000 hab.), qui gère en régie les déchets ménagers et deux piscines, a voté cette année un budget primitif de 48 millions d’euros, sans compter les 6,5 millions d’euros votés pour le syndicat mixte des transports Péribus.
Globalement, ce montant est en baisse de 13 % par rapport à celui voté en 2007 (59,9 millions d’euros). La réduction de 30 % des crédits consacrés à l’investissement par rapport à l’an dernier explique cette évolution. Toutefois, le BP s’inscrit dans la continuité avec la poursuite des travaux engagés en 2007. La CAP va ainsi livrer avant l’été un centre aquatique, qui lui coûtera en 2008 4 millions d’euros, et consacrer plus de 6 millions d’euros au développement économique en créant trois nouvelles zones d’activités et une pépinière d’entreprises.
Son budget va lui permettre également de finaliser le plan de déplacement urbain, dont les élus doivent adopter à la fin de l’année le scénario définitif. Enfin, l’outil foncier mis en place pour aider les communes à acquérir du terrain réservé au logement social est opérationnel avec 300 000 euros inscrits au budget.
Dans ce nouveau contexte, l’emprunt permet le financement de 25 % des investissements. La capacité de désendettement se situe toujours autour de cinq ans.
Pour son volet fonctionnement, le budget de la CAP se caractérise par une augmentation de 3,4 % des dépenses. Elle s’explique par l’ouverture du centre aquatique, qui gonfle les masses budgétaires avec des charges prévisionnelles de 1,4 million d’euros par an. Le financement d’une étude pour mettre en place un programme d’intérêt général (PIG), destiné à développer des aides à la réhabilitation du parc privé pour des loyers conventionnés, participe aussi à cette augmentation.
Dans les dépenses, la masse salariale a une part de 19 %, sachant que sur les 150 agents, 100 sont employés dans les piscines et les déchets.
Les recettes de fonctionnement progressent de 5 % dans un contexte de bonne dynamique des bases. Ainsi celle de la TPU, dont le taux passe à 17,09 % (contre 17,03 % en 2007), augmente de 4,4 %. La DGF progresse de 4,1 %, sachant que les dotations de compensation de la TP versées par l’Etat sont en baisse.
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