Une majorité de fonctionnaires territoriaux n’a jamais entendu parler du Droit individuel à la formation (DIF) ou n’a pas été informée que l’employeur était obligé d’en proposer un, selon un sondage TNS-Sofres publié le 6 mai pour l’Union Smacl, mutuelle d’assurances des collectivités.
Seuls 46% des fonctionnaires territoriaux ont été informés que leur collectivité devait leur proposer un DIF, 22% n’en ont pas été informés et 31% ignoraient jusqu’à l’existence de ce dispositif, instauré par la réforme de la formation continue, entamée mi-2004.
Le DIF permet aux salariés de bénéficier de 20 heures de formation par an, à leur initiative et après accord de l’entreprise.
Parmi les fonctionnaires territoriaux ayant eu connaissance du DIF, 26% souhaiteraient bénéficier d’une formation pour « prendre plus de responsabilités » au sein de leur collectivité, 11% pour « se reconvertir au sein de la fonction publique en général », 9% pour « se reconvertir au sein de la fonction publique territoriale ».
Toujours parmi ceux qui connaissent le DIF, seulement 9% souhaiteraient une formation pour « changer de métier au sein de leur collectivité », 7% pour « se reconvertir, y compris en dehors de la fonction publique », et 6% « pour créer leur entreprise individuelle ». 33% ne veulent « rien de tout cela ».
Concernant la possibilité de se faire payer tout ou partie de leur jours de RTT, 30% disent en avoir « très ou plutôt envie », tandis que 36% n’en ont « pas ou pas du tout envie ». 34% ne peuvent pas prétendre à ce dispositif, car leur collectivité n’en propose pas.
Par ailleurs, 75% des agents territoriaux estiment avoir une situation professionnelle « très ou assez satisfaisante ». 91% jugent avoir « un travail intéressant », et 81% « une bonne ambiance de travail », mais ils ne sont que 41% à se satisfaire de leurs « possibilités d’évolution et de promotion ».
Ce sondage a été réalisé du 28 février au 5 mars 2008, par téléphone, auprès de 801 fonctionnaires territoriaux représentatifs.
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