L’objectif du Service public départemental de l’autonomie (SPDA), entériné par la loi du 8 avril « Bien Vieillir et autonomie », est d’apporter aux personnes âgées, handicapées, et à leurs aidants, « une réponse globale et coordonnée » en terme d’information et d’orientation, d’accès aux droits, d’aides concrètes, et de repérage, rappelle le gouvernement à l’occasion du lancement officiel de la préfiguration. Et de faire en sorte que les usagers obtiennent « une réponse rapide et efficace quel que soit leur point d’entrée : CCAS, Maison France services, MDPH, etc. ».
Coordonner l’existant
« Le SPDA ne consiste pas à créer un nouveau dispositif, mais à mieux coordonner l’existant, afin de simplifier les démarches des usagers et améliorer le service rendu », rappelle Olivier Richefou, président de la commission grand-âge de Départements de France, et président (UDI) de la Mayenne, qui fait partie des 18 départements préfigurateurs.
Le SPDA, piloté par les départements en lien avec les ARS, doit impliquer tous les acteurs de l’autonomie (MDPH, MDA, CCAS, CAF, Maisons France services, assurance retraite, assurance maladie, DAC, etc.) et travailler « de concert avec le secteur sanitaire, social, et médicosocial, mais aussi avec les professionnels de l’éducation nationale, de l’emploi ou du logement », indique le communiqué ministériel. Les expériences menées dans le cadre de la préfiguration doivent permettre de « repérer ce qui marche, identifier des outils, des pratiques, indique la CNSA, puis d’élaborer un cahier des charges national précisant le socle commun des missions assurées par le SPDA ».
Quelles avancées ?
Comment le chantier avance-t-il dans les départements pilotes depuis 5 mois ?
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Gazette des Communes, Club Santé Social
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