Le message est clair. Evoquant le Premier ministre dans l’émission « Face-à-face » sur BFMTV-RMC le 29 janvier, Jordan Bardella, président du RN, n’a qu’une parole : « J’attends qu’il renonce au pacte vert, qui est le bras armé de l’écologie punitive. »
Le ton est donné : le parti d’extrême droite fera du détricotage du Green Deal son cheval de bataille électoral. Cette perspective effraie les experts. « Si nous mettons cette transition écologique, industrielle et sociale en pause, nous risquons le déclassement par rapport aux Etats-Unis et à la Chine, et nous raterons nos objectifs climatiques », indique Neil Makaroff, directeur de Strategic Perspectives, un think tank spécialisé dans l’analyse macroéconomique des politiques climatiques européennes. Pacte vert, Green Deal, de quoi parle-t-on vraiment ?
Marchés du carbone, émissions automobiles…
Présentée en décembre 2019 par la présidente (groupe PPE) de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, cette feuille de route économique, sociale et environnementale aspire à faire de l’Europe le premier continent neutre en carbone au mitan du siècle.
Le premier jalon est posé en juin 2021 avec l’adoption de la loi européenne sur le climat qui impose de réduire d’au moins 55 % les émissions communautaires de gaz à effet de serre entre 1990 et 2030.
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