Dans la ville de Romans-sur-Isère (32 900 hab., Drôme), le 28e appel à projets « Shop’in Romans » a démarré. La mairie y propose un nouveau local commercial à un accessoiriste, un plumassier ou, pourquoi pas, à un chapelier, qui rejoindra les autres métiers d’arts récemment implantés dans le centre.
La stratégie municipale, lancée en 2015, doit poursuivre la résorption de la vacance, qui vidait les rues étroites de cette commune au riche passé manufacturier. Les mesures entreprises ont contribué à accompagner la transformation des usages et à redonner une vocation au centre. Soutenue par l’Anru et le programme Action cœur de ville, Romans a réduit sa vacance commerciale de 18 % à 10 % entre 2017 et 2022.
Recensement des locaux commerciaux
Ce taux de vacance sert de thermomètre au dynamisme d’une ville. Trop de locaux vides donnent de la fièvre aux élus. Dans une tribune, rendue publique le 8 mars, l’association Villes de France ne s’y trompe pas : « Le maintien des commerces de qualité en centre-ville est devenu, année après année, une politique publique pleine et entière, dont les maires se sont saisis en mobilisant, avec leurs équipes, des moyens importants. L’accompagnement des commerçants, comme celui des propriétaires, est maintenant incontournable. »
Les maires demandent une politique fiscale mieux adaptée, le retour du fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce, supprimé en 2019, et l’ouverture d’une réflexion sur la territorialisation du commerce pour « envisager une meilleure équité fiscale entre tous es ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Cet article est en relation avec le dossier
Thèmes abordés