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Quand les agents et les élus des collectivités découvrent l’Europe avec Erasmus +
Publié le 31/01/2024 • dans : Contenu partenaire
Emblématique des valeurs portées par l’UE, Erasmus permet aux Européens de vivre quelques mois dans un autre pays, depuis 1987. D’abord dédié aux étudiants, le programme s’est progressivement ouvert à de nouvelles catégories de citoyens, dont font partie les agents techniques et administratifs, dans les écoles, les crèches, les services sociaux ou les centres d’animation. Découvrez qui peut en bénéficier.
« Erasmus + est ouvert à toutes les collectivités et aux communes de toute taille, rurales ou urbaines ! », précise Agnès de Simone, chargée d’animation et de promotion de l’Agence Erasmus+ France. Le programme est également accessible à tous les publics : de la petite enfance aux étudiants, il propose des opportunités d’échange avec des partenaires européens. Des financements permettent de monter des projets qui s’adressent aussi bien aux élus et personnels des collectivités qu’aux élèves. 28 milliards d’euros sont disponibles pour 2021-2027 pour les 27 Etats membres, un budget en hausse de 80 % par rapport à la programmation précédente. Quatre priorités sont identifiées : inclusion et diversité, numérique, transition écologique et citoyenneté. Les participants peuvent suivre des cours ou des formations internationales, s’immerger dans une collectivité européenne pour observer comment elle met en œuvre son service, ou recevoir des experts européens qui lui permettront d’améliorer sa pratique. Des échanges enrichissants qui conduisent à des coopérations thématiques et à la création de contenus pédagogiques innovants.
Erasmus+ finance le coût total des projets
Le programme Erasmus + octroie des subventions pour la gestion administrative et financière, les frais de déplacements ou les frais d’inscription à des cours ou des formations. L’inclusion et le handicap sont également soutenus. Et contrairement à d’autres subventions européennes, Erasmus + ne nécessite pas de cofinancements : l’ensemble des coûts engagés peuvent être pris en charge, dans la limite des financements disponibles chaque année. Participer au programme représente un intérêt réel pour les communes, surtout les plus petites, parce qu’elles favorisent le développement professionnel des participants. Les projets engagés peuvent améliorer l’ouverture interculturelle ou encore renforcer l’égalité des chances. Ils permettent aussi de réunir les acteurs du domaine éducatif du territoire autour d’une ambition commune et d’enrichir les activités proposées par une vision européenne. Tous les domaines sont concernés : éducation artistique, égalité filles-garçons, lutte contre le décrochage scolaire, aménagement des cours de récréation, gestion des déchets, pratiques d’éveil dans les crèches, etc. Sur tous ces sujets, apprendre de nos voisins se révèle très enrichissant !
C’est pourquoi en France, de nombreuses communes se sont lancées dans cette aventure. Libourne (25 000 habitants), où Thierry Marty est adjoint au maire délégué à l’éducation, compte quinze écoles, quatre collèges et quatre lycées. Les enseignants avec qui cet élu discute lui expliquent combien ils ont du mal à envoyer leurs élèves en stage ou même plus simplement à leur faire envisager des études en dehors de leur ville de naissance. Les conseillers de la mission locale voient également des jeunes refuser des formations, parfois même à Bordeaux, qui n’est pourtant qu’à vingt minutes de Libourne. « Nous avons donc décidé d’intégrer la problématique de la mobilité à notre projet éducatif de territoire, en nous appuyant sur Erasmus + », explique Thierry Marty. La ville a bénéficié du soutien de la Maison de l’Europe pour développer ses projets. De jeunes Européens en service civique sont d’abord intervenus dans les écoles de Libourne, puis ces dernières ont participé aux Erasmus Days, avec une fête sur la gastronomie européenne. Les écoles ont ensuite été équipées en matériel numérique pour mettre en place des « e-twinning », des correspondances entre classes européennes. « Chaque fois, les élèves se sont montrés très enthousiastes ! », relève Thierry Marty. « Pour mieux intégrer les enseignants, nous avons alors travaillé avec l’Agence Erasmus sur la base des projets existants en Europe et avec l’Académie de Bordeaux », explique-t-il encore. Cet engagement de la communauté éducative locale a conduit à la mise en place de parcours scolaires internationaux par l’Éducation nationale dans les établissements de la ville, et par le développement d’une stratégie globale avec les différents acteurs qui prévoit notamment l’accompagnement d’échanges pédagogiques entre enseignants et animateurs européens. Libourne a même demandé une accréditation du programme, qui lui permet d’organiser plus facilement des projets.
A quelques kilomètres de Libourne, la commune de Cenon (26 000 habitants) a également porté un projet Erasmus + pour sa communauté scolaire. En 2023, elle a obtenu l’accréditation du programme qui lui permet de prétendre à des financements annuels de mobilités jusqu’en 2027. Les procédures deviennent ainsi plus simples pour les 14 établissements (3 700 élèves et 504 professionnels) inscrits dans le dispositif : ils sont ainsi incités à s’engager dans des projets linguistiques et d’ouverture culturelle ou de construction de la citoyenneté. Des projets qui permettent en plus l’instauration d’un lien de confiance entre les familles et le cadre scolaire. Les échanges ont déjà démarré : du 3 au 8 décembre 2023, des professeurs se sont envolés vers l’Italie pour découvrir le dispositif d’inclusion scolaire. Début 2024, 300 élèves de classes élémentaires et de collèges ainsi que 80 professionnels participeront à plusieurs séjours au Portugal, en Espagne et en Slovénie.
https://www.cenon.fr/le-blog/a-la-decouverte-du-systeme-inclusif-italien
Le webinaire :
https://www.youtube.com/watch?v=mQv7wAkVwu0&t=561s
Pour en savoir plus sur Erasmus + :
Contenu proposé par La Commission européenne