A Sainte-Eulalie, Cahors ou Cluny, les habitants peuvent se promener dans des jardins publics pas comme les autres. Au sein de ces espaces verts, toutes les plantes – arbustes, aromates, arbres fruitiers ou encore lianes – sont comestibles. C’est le principe d’un jardin-forêt. Ce modèle agricole « est un peu le système parfait », insiste Sarah Jaubert, première adjointe au maire des Ulis (24 800 hab., Essonne), où ce type de jardin nourricier a été planté en décembre.
Aux yeux de l’élue, les jardins-forêts présentent de nombreux avantages pour la transition écologique. Ils « stockent du carbone, donnent un refuge pour la biodiversité et sensibilisent », énumère-t-elle. Ces jardins, qui s’inspirent du fonctionnement des forêts, nécessitent à terme très peu d’eau.
Réponse à la crise climatique
De plus, les espèces qui y figurent sont adaptées au réchauffement climatique. « On se tourne vers des espèces du Sud plus solides, comme les figuiers, les amandiers ou les oliviers », décrit ...
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