Placements non exécutés, ruptures dans le parcours des enfants protégés, postes non pourvus : la dégradation de la protection de l’enfance est, plus que jamais, au cœur de discussions tendues entre les acteurs du secteur, avec au premier plan les départements. A la tête du Conseil national de la protection de l’enfance, Anne Devreese, également directrice générale adjointe "enfance, familles, santé" au département du Nord, appelle à sortir des clivages et des cloisonnements et plaide pour une plus grande mobilisation de tous les services de l’Etat pour mieux garantir l’application des mesures de protection.
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Trois mois se sont écoulés depuis votre lettre ouverte à la secrétaire d’Etat chargée de l’enfance, Charlotte Caubel. Vous y appeliez à un plan Marshall dont vous avez ensuite défini les chantiers principaux. Cet appel a-t-il eu la résonance escomptée?
On peut dire que cette rentrée a été traumatique pour tous et qu’elle nous a d’emblée mis dans l’urgence d’agir et de se mettre en mouvement. Nous avions convenu de la nécessité de faire un certain nombre de propositions, sachant qu’il faudrait bien dissocier à la fois des mesures d’urgence à prendre sur les territoires les plus en difficulté et soutenir les acteurs qui peinent à mettre en œuvre les missions obligatoires. Mais ces mesures d’urgence ne pourront pas suffire, parce que la gravité de la situation appelle aussi à repenser un ...
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Protection de l’enfance : « Résistons à la tentation permanente de se renvoyer les responsabilités »
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