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Mobilité

Etat et collectivités locales planchent sur une meilleure gestion du trafic routier

Publié le 07/12/2023 • Par Isabelle Jarjaille • dans : France

pollution of environment by combustible gas of a car
ssuaphoto
Des innovations de gestion du trafic routier sur les voies nationales, métropolitaines et départementales sont testées à Rennes et à Nantes afin de fluidifier la circulation. Les habitants sont incités à privilégier les transports en commun et le covoiturage pour leurs trajets entre les communes périurbaines et la ville-centre. Des schémas directeurs d’agglomé­ration de gestion du trafic pilotés par la direction interdépartementale des routes de l’Ouest sont mis en œuvre avec les collectivités.

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Chaque jour, 110 000 véhicules empruntent certaines sections de la rocade de Rennes, ville-centre de Rennes métropole, et du périphérique de Nantes, sur le territoire de Nantes métropole (Rennes : 222 485 hab. ; Rennes métropole : 43 communes, 462 580 hab. ; Nantes : 320 732 hab. ; Nantes métropole : 24 communes, 672 42 hab.). Des axes fortement congestionnés, ce qui avait valu à Rennes d’arriver première au classement des villes les plus embouteillées de France en 2021. Mais la mise en œuvre de mesures de gestion de trafic permet de fluidifier la circulation et d’inciter les automobilistes à se reporter vers les transports en commun et le covoiturage. En 2016, la Diro a entamé une réflexion avec les ­collectivités concernées.

Capteurs sous la chaussée

Une réflexion qui a abouti au lancement des deux premiers SDAGT financés par les collectivités et l’Etat. Afin de dupliquer des mesures d’une métropole à l’autre, lorsque cela fonctionne, « nous avons avancé parallèlement sur les deux schémas », indique ­Raphaël ­Chateau, chargé de projet pour l’étude et la mise en œuvre du SDAGT au sein de la Diro.

C’est le cas avec la régulation d’accès au périphérique nantais testée depuis 2019, instaurée à Rennes cette année. « Il s’agit de petits aménagements pour améliorer le flux dynamique et retarder la congestion en optimisant les entrées sur la rocade, explique ­Karine ­Fleury, directrice du pôle “ingénierie et services urbains” à Rennes métropole. Notre première crainte était que les bouchons remontent sur les voies pénétrantes dans Rennes, mais l’expérience nantaise nous a montré que cela n’était pas le cas. »

Le dispositif consiste en la pose de capteurs sous la chaussée de la rocade ou du périphérique. Ceux-ci évaluent la densité du trafic et, lorsque celui-ci devient trop dense, envoient un message à un feu de régulation posté sur une voie ­pénétrante, qui passe au rouge pour stopper momentanément l’arrivée des véhicules sur le périphérique. Des capteurs sont également placés sur la pénétrante de façon à rouvrir l’accès si le trafic devenait trop dense en amont. « C’est une technologie conçue par la Diro, précise ­Karine ­Fleury. Nous y avons contribué en apportant notre connaissance du territoire. »

Gain de temps

En plus de la régulation d’accès, les deux SDAGT visent surtout à favoriser les transports en commun et le covoiturage. A Nantes, la création d’une première VRTC a démarré en 2021. Le principe est d’aménager la bande d’arrêt d’urgence pour y faire cir­culer les bus aux heures de pointe et fiabiliser leur temps de parcours. A Rennes, la première VRTC a été mise en œuvre en janvier sur la 2 x 2 voies Nantes-Rennes, sur 4 kilomètres jusqu’à la rocade.

D’après les premiers retours établis par la Diro, elle permet de gagner jusqu’à neuf minutes aux bus qui l’empruntent et la mesure est saluée par les conducteurs. Mais « cela oblige à renforcer la structure de la bande d’arrêt d’urgence pour que la chaussée supporte le poids des autobus et à l’élargir de 2,5 à 3,5 mètres », note ­Ronan ­Gourvennec, directeur de pôle au département d’Ille-et-Vilaine.

En plus de cette VRTC, le SDAGT mené avec Rennes métropole expérimente, depuis octobre, la « VR2+ » : « C’est le terme technique pour désigner la voie dite “de covoiturage”, explique Raphaël Chateau. Ce n’est pas une voie réservée aux covoitureurs, mais elle est interdite aux autosolistes. A partir du moment où il y a deux personnes dans un véhicule, il est autorisé à emprunter cette voie. »

Contrôle vidéo

Concrètement, les véhicules ayant deux personnes à bord minimum peuvent emprunter la bande d’arrêt d’urgence, devenue VRTC, lorsque le trafic est ralenti. La vitesse est limitée à 50 kilomètres par heure pour les véhicules empruntant la voie, qui conserve ses fonctionnalités d’urgence : un véhicule en détresse peut toujours s’y arrêter. Un système de contrôle vidéo est mis en place afin de vérifier automatiquement le nombre de passagers présents dans le véhicule : les usagers en infraction seront passibles d’une contravention de classe 4 assortie d’une amende de 135 euros.

L’expérimentation est programmée d’octobre 2023 à août 2024. « Jusqu’à présent, les voies de covoiturage étaient installées sur une voie de circulation, souligne Raphaël Chateau. En l’occurrence, sur une 2 x 2 voies, cela signifie réserver 50 % de la route à 20 % des usagers. Utiliser la bande d’arrêt d’urgence permet d’avoir une voie en plus. » La mesure est également testée à Nantes. Dans tous les cas, les deux SDAGT prévoient la généralisation des voies réservées au transport en commun sur toutes les pénétrantes de la rocade rennaise et du périphérique ­nantais d’ici à 2030.

L’apport d’une expérience réalisée dans un milieu moins urbain

Ronan Gourvennec

Ronan Gourvennec, directeur du pôle « construction et logistique »

Dès 2017, le département d’Ille-et-Vilaine a répondu présent pour entamer une réflexion quadripartite sur la gestion du trafic de la rocade de Rennes et ses pénétrantes. Pourtant, ce n’était pas une évidence : « A priori, le département n’est pas concerné, l’ensemble des routes ont été transférées à la métropole de Rennes, explique Ronan Gourvennec, directeur général du pôle « construction et logistique ». Mais le président a souhaité que le conseil départemental soit associé, car nous avons tout intérêt à ce que la cir­culation du “verrou rennais“ soit la plus fluide possible, la ­métropole de Rennes est au cœur de notre territoire. »

Par conséquent, l’Ille-et-Vilaine finance 25 % du budget initial de 25 millions d’euros et les services ont été associés à toutes les étapes de réflexion et de mise en œuvre du schéma directeur d’agglo­mération de gestion du trafic. « Nous avons travaillé avec deux partenaires, l’Etat et la métropole, qui ont des techniciens rompus à leur métier, salue ­Ronan ­Gourvennec. Et nous avons pu apporter notre expérience de gestion automobile en milieu moins urbain. » Une deuxième phase du schéma est déjà envisagée, qui impliquerait la rocade de Rennes, ses pénétrantes métropolitaines et la départementale 137 reliant Rennes à Saint-Malo. « L’objectif est d’installer une voie réservée aux transports en commun et au covoiturage ici aussi, mais cela va être beaucoup plus compliqué parce que nécessitant d’élargir des ouvrages d’art. »

Contact : Ronan Gourvennec, 02.99.02.36.01.

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