Fin 2021, le ministère des Transports dévoilait les 74 lauréats de l’appel à projets « transports collectifs en site propre ». De nombreuses métropoles et agglos avaient fait le choix du bus à haut niveau de service (BHNS), parfois dénommé « trambus ». Soixante-dix projets de BHNS avaient été retenus, pour un coût total de 4,185 milliards d’euros HT, dont 365,3 millions de subventions annoncées. Au 23 octobre, le ministère indique que 30 % des projets ont déjà fait l’objet d’une convention de subvention, représentant 22 % de l’enveloppe prévue pour les BHNS.
Modularité d’usages
Si les lauréats en sont au stade des études de faisabilité, l’expérience montre que ce mode de transport collectif présente l’avantage de la souplesse et de la rapidité, en exploitation mais aussi dans sa mise en œuvre. « Bénéficiant en général de site propre sur une majorité de leur parcours, de priorité aux feux et d’une large plage horaire de service, ils présentent cependant des caractéristiques très variables d’une agglo à l’autre », rappelle le Cerema (1).
A Rennes métropole (43 communes, 462 600 hab.), les études de préfaisabilité menées en 2019 pour comparer les différents modes de transport ont clairement tranché : « L’objectif était d’avoir un transport en commun efficace pour connecter les communes de la première couronne, explique Karine Fleury, directrice générale adjointe du pôle “ingénierie et services urbains”. Nous avons comparé le métro, le tram, le trambus, même le téléphérique. La conclusion est que le trambus est la solution la plus intéressante au regard du coût, de la durée des travaux et des gains d’usage associés. »
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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