En quoi les enjeux en matière de logistique se heurtent-ils aux préoccupations du ZAN en Ile-de-France ?
Dans la région, où l’obligation de réduction de la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers n’existe pas autant que dans les autres régions, des acteurs continuent à se positionner en extension urbaine pour répondre à des besoins tels que la logistique, qui pourraient pourtant être traités différemment.
La localisation des grands entrepôts entraîne des transports carbonés entre les bases logistiques (situées en Seine-et-Marne, dans le sud des Yvelines et dans le nord du Val-d’Oise) et la zone de consommation, principalement Paris, la première couronne et une partie de la deuxième. Cela génère des flux routiers importants, émetteurs de nuisances et de gaz à effet de serre.
Quels sont les freins à une logistique moins nuisible sur le plan environnemental ?
Le schéma directeur de la région Ile-de-France (Sdrif) de 2013 est très permissif. Certes, il préconise de privilégier des implantations logistiques à côté d’infrastructures fluviales ou ferroviaires, mais ce n’est pas suivi. Et l’esprit sera identique avec le Sdrif-E (son successeur, qui sera adopté à l’été 2024, ndlr).
Dans les faits, l’agrément préfectoral est accordé pour les implantations de plus de
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