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Funéraire

La délicate prise en charge du deuil périnatal

Publié le 30/10/2023 • Par Sarah Boucault • dans : France, Régions

Dans certaines communes, des rituels collectifs prennent place tous les ans pour les familles. Ici autour d’un arbre du souvenir dédié aux tout-petits.
Dans certaines communes, des rituels collectifs prennent place tous les ans pour les familles. Ici autour d’un arbre du souvenir dédié aux tout-petits. S. LEFÈVRE - MAXPPP
Le deuil périnatal, caractérisé par l’isolement des parents et l’incompréhension des proches, requiert une attention particulière de la part des opérateurs funéraires. Des cérémonies sont organisées pour les familles qui ont perdu un enfant in utero ou à la naissance et n’ont pas pu organiser d’obsèques ou n’ont pas de lieu de recueillement.

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« Toute vie achevée est une vie accomplie : de même qu’une goutte d’eau contient déjà l’océan, les vies minuscules, avec leur début si bref, leur infime zénith, leur fin rapide, n’ont pas moins de sens que les longs parcours. » Il n’est pas rare d’entendre cet extrait, tiré de « La Chambre », de Françoise ­Chandernagor, pendant une cérémonie dédiée au deuil périnatal.

C’est le cas aux pompes funèbres intercommunales (PFI) de la région de Saint-Brieuc qui, depuis 2021, proposent un hommage annuel spécial pour les familles endeuillées d’un tout-petit. « Nous avons constaté que ce sujet nécessitait qu’on le singularise, pointe Morgane Prigent-Caërou, la directrice. Plus qu’un autre, il est tabou et pas forcément visible. Les gens ont vu la maman enceinte mais, sans rencontre avec le bébé, ils ont du mal à matérialiser le deuil. Et pour les parents, c’est l’attente d’un bel événement qui se transforme en cauchemar. Notre rôle de service public est ­d’accompagner ce deuil singulier et méconnu. »

Le 17 juin, une cinquantaine de personnes endeuillées – récemment ou depuis des années – sont venues aux PFI assister à la cérémonie d’hommage à leur bébé. « On les invite à oser pleurer, à oser lâcher, ils ont le droit d’avoir un espace où l’on entend leur douleur et où l’on amène l’espoir », explique ­Dominique Galland, qui forme les professionnels des PFI depuis 2018, aux côtés de la musicienne et ­musicothérapeute Marie-Danièle Coutand. Ce jour-là, les professionnels funéraires ont fait tomber leur habit bleu nuit, enfilé une chemise blanche et un foulard aux couleurs de l’automne, et entonné de doux chants en guise de baume pour les parents.

Deux cas de figure pour les parents

En France, un enfant sur cent décède entre vingt-deux semaines d’aménorrhée et les sept premiers jours de la vie, selon les chiffres 2019 de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques.

Pour les parents, il existe deux cas de figure. Si l’enfant naît vivant après vingt-deux semaines d’aménorrhée (ou s’il pèse plus de 500 grammes), la déclaration à l’état civil, l’inscription sur le livret de famille et les obsèques sont obligatoires. En revanche, si l’enfant naît sans vie (à partir de la ­quinzième semaine d’aménorrhée jusqu’à terme), il n’a pas de personnalité juridique et les parents décident de le déclarer – ou pas – à l’état civil et de l’inscrire sur le livret de famille. Les obsèques ne sont pas obligatoires et, souvent, les parents remettent le corps à l’hôpital. Enfin, avant quinze semaines d’aménorrhée, rien n’est prévu par la loi pour reconnaître l’enfant.

A Grenoble, comme à Saint-Brieuc, un rituel a lieu tous les premiers mardis de juin depuis 2021, grâce à la volonté commune des acteurs de terrain : l’hôpital, les cliniques, l’association locale Locomotive et les PFI.

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