Le conseil général, réuni le 2 décembre 2011, aura été largement consacré aux comptes prévisionnels du prochain exercice. Mené par un président qui s’est voulu lucide, soulignant « des encours de dette 3 fois plus élevés que partout en France », il a débattu des orientations 2012 qui devraient faire une large place à l’impôt et aux économies.
Pour les recettes, la taxe sur le foncier bâti – stable depuis 2007 – sera revalorisée de 6,5 % (3 millions d’euros espérés), et le taux de celle sur les permis de construire passera de 0,3 à 1 % (800 000 euros attendus).
Fin de la gratuité pour les transports scolaires – Les transports scolaires, jusque là gratuits, deviennent payants, avec un coût en rapport avec les revenus familiaux (1 million d’euros récupérés).
Pour les économies, l’aide de 1 000 euros accordée pour les gardes d’enfants sera limitée aux non imposables, les contrôles sur les aides sociales seront renforcés, les subventions culturelles abaissées, les frais de personnels réduits (pas de réduction d’effectifs, mais remplacement au cas par cas).
L’ensemble de ces « resserrements » – dont certains emblématiques comme la réduction de la subvention pour le rugby, ou celle du musée du président de Sarran – devrait permettre de réduire les dépenses de 5 millions d’euros.
Les débats auront été agités, sur fond de responsabilités quant à la dette et son développement, mais aussi sur les non compensations par l’Etat des charges, qui au final laissent à la Corrèze quelque 11 millions d’euros à son compte, entre RSA, PCH et APA.
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