La première mi-temps d’un match qui nous conduira jusqu’aux Jeux olympiques et paralympiques, voilà le défi sécuritaire que représente la Coupe du monde de rugby, qui se déroulera du 8 septembre au 28 octobre.
Près de 600 000 visiteurs étrangers devraient déferler sur l’Hexagone. Si elle ne compte pas de club de rugby de premier plan, Nantes (320 700 hab.) accueillera quatre matchs. « Notre rôle, à la ville, est d’être des facilitateurs : nous identifions des points de vigilance, des parcours et des sites potentiels. Nous apportons une connaissance fine du territoire », explique Denis Tallédec, adjoint (DVG) à la maire, chargé de la prévention de la délinquance.
Dans chaque ville hôte, une attention renforcée sera portée sur les points d’accès. A Marseille (870 300 hab.), où se tiendront six rencontres, dont deux quarts de finale, « la présence policière sera renforcée partout où seront les supporters, dès leur arrivée à la gare ou à l’aéroport », précise la préfecture de police des Bouches-du-Rhône.
Des chartes pour les terrasses
A Saint-Etienne (174 100 hab.), où se joueront quatre matchs, « une “fan embassy” à la gare, gérée par la métropole, permettra d’orienter les supporters », annonce Catherine Hernandez, directrice de la police municipale (PM). Proposer des animations, tout en garantissant la tranquillité publique, tel sera le second défi des villes hôtes. « Nous allons remettre en place une “charte des terrasses”, ouvertes plus tardivement. Les écrans seront limités à 77 pouces, mais chacun pourra disposer de sa mini – fan zone », poursuit Denis ...
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