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[EDITORIAL] SÉCURITÉ

Coup de matraque

Publié le 27/07/2023 • Par Hervé Jouanneau • dans : France

banlieue-quartier-QPV-politique-ville
Bruno Bernier / AdobeStock
Si le déferlement de violences occasionnées par les émeutes de fin juin a choqué le pays entier, faire le choix du tout sécuritaire interroge. Les élus de banlieue l’affirment : si les habitants des quartiers eux-mêmes sont demandeurs de sécurité, ce n’est pas davantage de répression dont les quartiers ont besoin, mais d’une police mieux formée, plus proche de la population.

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Alors qu’un mistral sec et brûlant menace les forêts méridionales, la poussée de fièvre qui a frappé les banlieues françaises au début de l’été semble être retombée. Du moins en apparence. Car, à entendre les maires de quartiers populaires, le calme qui règne au pied des tours est précaire. « La poudrière est toujours là », affirme même l’un de leurs porte-parole, le maire de Grigny, Philippe Rio (PC), qui appelle le gouvernement à « mettre le paquet » pour retisser le lien avec la République. Seront-ils entendus ?

« De l’ordre »

A ce stade, rien n’est moins sûr tant le flou règne sur la volonté de l’exécutif. Seule échéance connue, la réunion, à la rentrée, d’un comité interministériel des villes. Le chef de l’Etat, lui, martèle son nouveau credo. « De l’ordre, de l’ordre, de l’ordre », a-t-il répété lors de son allocution du 24 juillet, prônant la fermeté et la réaffirmation de l’autorité parentale. Quelques jours plus tôt, un premier signal avait été envoyé lors du remaniement gouvernemental : le rattachement du secrétariat d’Etat à la Ville, confié à la députée (Renaissance) Sabrina Agresti-Roubache, au ministère de l’Intérieur (en cotutelle avec le ministère de la Cohésion des territoires). Une première dans l’histoire de la politique de la ville qui interpelle.

Déferlement

En effet, si le déferlement de violences occasionnées par les émeutes a choqué le pays entier, faire le choix de la matraque interroge le diagnostic. Les élus de banlieue l’affirment : si les habitants des quartiers eux-mêmes sont demandeurs de sécurité, ce n’est pas davantage de répression dont les quartiers ont besoin, mais d’une police mieux formée, plus proche de la population.

Surtout, faire croire aux Français que le traitement des banlieues se limite à des enjeux de maintien de l’ordre, c’est prendre le contrepied des préconisations portées par des milliers de maires et d’associations pour l’accès aux soins, à l’éducation, à la culture, à l’emploi ou aux services publics. C’est aussi prendre le risque d’un retour de manivelle, car à vouloir taper toujours plus fort, il y a gros à parier qu’on alimente, en fait, l’escalade de la violence.

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