En quoi le banc public est-il, comme vous l’affirmez, un « ingrédient essentiel pour rendre la marche attractive » ?
Le banc est un impensé des politiques publiques en faveur de la marche, car il symbolise l’immobilité. Avant tout perçu comme un simple objet de l’espace urbain, il n’est pas pris en compte par les promoteurs de la mobilité. Il est pourtant bien plus que cela.
Le banc public, c’est la station-service du piéton. Une personne âgée ou ayant des difficultés pour avancer ou juste temporairement fatiguée, ou une femme enceinte vont apprécier de pouvoir s’y poser. Il est aussi un lieu où l’on va lire, réfléchir, s’approprier un endroit. L’absence de banc ou un mauvais positionnement de celui-ci peut, a contrario, conduire un marcheur à renoncer à emprunter un trajet.
Pourquoi cet « impensé » ?
Parce que les personnes qui élaborent des politiques de la marche ont trop souvent en tête de donner une signature à la ville, au risque d’oublier des aspects pratiques et de sacrifier les attentes de l’usager au profit du design lorsqu’elles implantent des bancs malgré tout.
Vous avez donc conçu une application pour encourager les collectivités à intégrer le banc dans leur politique en faveur de la marche, qui les amène à solliciter leurs habitants…
En effet car, pour déterminer
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Gazette des Communes
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