L’élu (UMP) n’apprécie guère la mise en cause du travail des collectivités sur la base de « méthodes de calcul pour le moins opaques. » Il rappelle la responsabilité des producteurs, à l’origine de quantités croissantes de déchets, et des pouvoirs publics, qui ont porté la fiscalité à près de 20 % de la facture, dans la hausse des coûts observée depuis vingt ans. « Il serait caricatural et déresponsabilisant de considérer que les collectivités territoriales portent seules la charge de l’augmentation des coûts de la gestion des déchets », estime le maire de Saint-Mandrier-sur-Mer (Var, 6 500 hab.).
Jugeant toutefois que les deux structures convergent dans leur souci de maîtrise des coûts du service, le président d’Amorce (1) souhaite pouvoir partager avec l’UFC-Que Choisir « une base commune en termes de données exploitables, de méthodes de calcul et de conditions d’interprétations » et suggère d’associer à ces échanges l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), « afin de clarifier nos désaccords. » L’Ademe fournit en effet les données sur lesquelles s’accordent les professionnels. Sa « matrice des coûts », qui permet de restituer les coûts réels de gestion des déchets des collectivités à partir de leurs données comptables, fait aujourd’hui référence.
Lettre ouverte de l’association Amorce invitant au débat l’UFC Que Choisir
Thèmes abordés
Notes
Note 01 L'association Amorce représente les collectivités territoriales et les professionnels des déchets, de l'énergie et des réseaux de chaleur. Retour au texte