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[EDITORIAL] Crise énergétique

Le coût de la panne

Publié le 16/12/2022 • Par Jean-Baptiste Forray • dans : France

Ligne haute tension
Fotolia
Quintessence de l’esprit bureaucratique, le plan de délestage mêle mesures ubuesques et injonctions contradictoires. Aux maires de se débrouiller lors des coupures électriques qui vont frapper leur commune.

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De la start-up nation à l’« ­Absurdistan », il n’y a qu’un pas. Les Français l’avaient constaté au moment du grand confinement et des auto-attestations pour aller promener leur chien ou acheter une baguette.

Emmanuel Macron remet ça avec sa ­circulaire sur le black-out électrique dévoilé début décembre. Les administrés qui auront le mauvais goût de faire un AVC pendant une panne mettant les réseaux téléphoniques en carafe devront se… rendre au centre d’urgence le plus proche. C’est-à-dire en mairie. Pratique !

Effets en cascade

Cerise sur le gâteau, les communes seront prévenues d’une coupure seulement à 17 heures la veille. Et non à 12 heures, comme elles le réclamaient.

Mieux encore, les stations d’eau et d’épuration ne bénéficieront pas d’un régime dérogatoire. Elles seront mises à l’arrêt, avec des effets en cascade pointés par l’Association des maires de France (AMF), présidée par David Lisnard (LR) : hôpitaux sans eau, poteaux incendie inutilisables, pollution de la mer et des rivières par les eaux usées… Cela fait pourtant des mois que les édiles alertent sur ce point le gouvernement et les préfectures, rien n’y fait.

Pagaille assurée

De même, les collectivités chargées des transports scolaires ont bien compris qu’en cas de coupure de 8 heures à 10 heures et de 10 heures à 12 heures elles n’assureront pas le ramassage scolaire du matin. Mais le ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, souhaite que les enfants retrouvent le chemin des salles de classe dès l’après-midi. Aux collectivités, dit-il, de s’organiser pour faire venir écoliers, collégiens et lycéens à 13 heures 30 ou 14 heures. Seul hic : rien n’est prévu pour cela. Les ramassages scolaires ont toujours lieu en fin d’après-midi, et non en début.

La vérité, c’est que personne n’est prêt. Les municipalités elles-mêmes ne disposent pas toutes, loin de là, d’un plan communal de sauvegarde digne de ce nom. Dans ces conditions, la pagaille est assurée. En cas de manquement à la salubrité publique, à l’ordre public ou à la protection des personnes, elle pourrait bien déclencher une litanie de contentieux devant les tribunaux.

 

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