Médusés, les professionnels des déchets et les élus locaux ont découvert la semaine dernière que le gouvernement entend taxer lourdement les recettes de ventes d’électricité revenant aux exploitants des usines d’incinération et aux collectivités, au nom de la contribution à la crise énergétique.
Une drôle de fausse note, qui s’inscrit dans la déclinaison nationale du mécanisme européen de taxation exceptionnel des « superprofits » que font les énergéticiens grâce aux prix exorbitants de l’électricité. Le dispositif élaboré au niveau européen prévoit que les États écrêtent, à leur bénéfice, les recettes de la vente d’électricité au dessus d’un seuil de 180 €/MWh. Malgré quelques pudeurs initiales, le gouvernement français a vite vu l’intérêt de ce mécanisme qui lui rapportera quelques 11 ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Techni.Cités, Club Finances
Cet article est en relation avec les dossiers
Thèmes abordés