« Les violences contre les femmes sont politiques. L’amour ne tue pas, le patriarcat oui ». Devant une salle pleine de la Cité des congrès de Nantes à l’occasion des premières Assises nationales de lutte contre les violences sexistes, organisées le 25 novembre par la ville et la métropole de l’Ouest, la maire de Nantes Johanna Rolland n’a pas mâché ses mots.
En 2021, 122 femmes ont été tuées par leur conjoint en France. « Il est urgent d’élever le ton et de changer de braquet » renchérit Stéphane Troussel, président de la Seine-Saint-Denis. Une invective lancée à l’intention de l’État, alors que le président de la République Emmanuel Macron se rendait le même jour à Dijon, pour échanger avec des victimes, des magistrats et des gendarmes, et faire quelques annonces (lire ...
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Violences faites aux femmes : les collectivités s'engagent
Sommaire du dossier
- Violences conjugales : l’urgence d’un suivi contre la récidive
- Violences faites aux femmes : la riposte du monde rural
- 26 collectivités s’engagent et interpellent l’État contre les violences sexistes
- Observatoire des violences envers les femmes en Seine-Saint-Denis, un modèle depuis vingt ans
- Observatoire territorial des violences faites aux femmes : mode d’emploi
- Auteurs de violences conjugales : l’accompagnement doit prendre en compte les addictions et être préventif
- Violences conjugales : un pack nouveau départ pour les victimes
- Aide aux victimes : les 7 numéros d’appel et plateformes en ligne à connaître
- Violences sexuelles et sexistes dans la FPT : les documents ressources
- Aide aux victimes : un « référent » local pour accompagner les élus
Thèmes abordés