« La COP27 est une déception pour le climat. La déclaration finale est un copier/coller de la déclaration de Glasgow (ville où s’est tenue la précédente COP – NDLR) avec un fonds de réparation et de compensation pour les pays les plus pauvres en plus », a confié d’emblée avec une pointe d’amertume le maire de la ville d’Autun, Vincent Chauvet, à l’issue de la conférence onusienne.
Quant à la prise en compte des autorités locales et régionales, « nous n’avons formellement rien obtenu de plus et nos demandes, à savoir obtenir au moins un rôle plus formel au sein du processus décisionnel de la COP, reste pour l’heure lettres mortes », a ajouté l’élu, qui prenait la parole aussi au nom du groupe des Gouvernements locaux et autorités municipales de l’ONU.
Toutefois, il y a eu plusieurs nouveautés, certes symboliques à ce stade, mais porteuses d’espoir, selon l’élu. Ainsi, une réunion des ministres responsables de la politique urbaine et régionale s’est déroulée, avec des élus locaux, en marge de la COP, jeudi 17 novembre. « Et ça, c’est une première ! », s’est réjoui Vincent Chauvet, qui espère que l’opération se répètera à l’avenir.
« En outre, pour la première fois, des régions – en l’occurrence douze régions marocaines -, se sont mises ensemble pour sceller un accord climatique au niveau national. C’est exactement ce qu’on veut mettre en avant : réformer la COP pour avoir une approche plus ascendante et de co-construction ! », a-t-il ajouté.
Promouvoir le niveau local dans une action mondiale
Les autorités locales et régionales ont adopté une déclaration, jeudi 17 novembre, dans laquelle ils ont déroulé une série de recommandations et demandes. « On réclame, premièrement,
Article réservé aux abonnés Gazette des Communes Thèmes abordésCet article est en relation avec les dossiers