Deux jours de tables rondes et, en clôture, l’annonce de 192 engagements « pour une relance par la reconstruction écologique » : l’Ile-de-France a organisé, mi-septembre, une COP régionale. L’occasion pour sa présidente, Valérie Pécresse, d’appeler à « relever ensemble les défis » du changement climatique et de présenter sa feuille de route. « Ce que cette région appelle ‘‘COP’’ ressemble, jusqu’ici, plus à un coup de projecteur » sur une problématique, observe le chef de projet « adaptation au changement climatique » de l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE), Vivian Dépoues, en suggérant de « faire attention aux intitulés marketing ».
Car le concept « COP » obéit à des critères, poursuit-il : il doit s’inscrire dans la durée, créer une dynamique en mobilisant des acteurs aux intérêts divergents, ce qui implique des enjeux de négociation pour tenter de les faire converger. La Breizh COP respecte cette définition, indique Vivian Dépoues. Ouverte en mars 2017, s’inspirant de la COP21, qui avait abouti quinze mois plus tôt à l’Accord de Paris, elle fonde sa démarche sur la méthode des ruptures négociées. Elle « doit permettre de rompre avec un modèle qui produisait sans cesse plus, par une agriculture intensive, pour aller vers un modèle qui produira moins et mieux », résume Thierry Burlot, vice-président chargé de l’environnement de la région Bretagne.
Avec la Breizh Cop, toute une région s’engage pour son avenir
Emporter les résistances
Après avoir adopté des « objectifs », pris des « engagements » et créé une agence de la biodiversité, la Bretagne a ouvert à ses ...
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