« Le mot algorithme peut faire peur. Ce projet participe à démystifier le sujet : un algorithme n’est pas forcément ce qu’on imagine en première approche, ce n’est pas forcément une boîte noire », déclare Myriam Limpens, directrice R&D à la métropole européenne de Lille.
Transparence et redevabilité
A l’issue d’un projet dont le coup d’envoi a été donné à la fin de l’année dernière, la collectivité va officiellement procéder à l’ouverture le 1er décembre prochain de trois algorithmes publics, sur une page dédiée, Open Algo. Une démarche de transparence et de redevabilité, dans le sillage de celles déjà engagées par exemple à Nantes ou Antibes, et dans le prolongement de la loi pour une République numérique, votée en 2016.
L’article L.312-1-2 du code des relations entre le public et l’administration (CRPA) comporte notamment une obligation de réaliser un inventaire des principaux traitements algorithmiques utilisés pour prendre des décisions administratives individuelles et de leurs règles et de plus, depuis le 1er juillet 2020, tout traitement automatisé doit en principe comporter, à peine de nullité, l’obligation de mention explicite, comme le rappelle le guide d’Etalab paru sur le sujet.
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